Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours aimé les paradoxes.
Cela tombe bien, l’une des principales clefs pour bien débuter en course à pied est, justement, un parfait paradoxe. Pour progresser, pour courir plus vite, plus longtemps, il faut courir lentement.
Cela ne vous parait pas intuitif ? C’est bien là toute la difficulté...
« Endurance fondamentale »
Pendant vos premières séances, afin d’habituer votre corps à l’effort, afin que vos muscles s’adaptent à votre nouvelle pratique, le plus intéressant et le plus efficace est de courir lentement. L’idée est d’adopter une allure à laquelle vous êtes capable de tenir une discussion.
C’est ce que l’on appelle dans le jargon courir en endurance fondamentale. C’est une allure que l’on est supposé pouvoir tenir pendant des heures sans fatiguer. Plus simplement, c’est une allure de « footing » très tranquille.
« Que faire si je suis toujours essoufflé ? »
Si vous êtes systématiquement essoufflé lorsque vous courez, c’est que vous courez trop vite. Ni plus ni moins. Et cela même si vous n’avez pas l’impression d’aller vite pour autant ! L’astuce ? Ralentir encore, et encore, jusqu’à ce que vous parveniez à ne plus être essoufflé.
« Je me traîne, et je suis obligé de marcher »
Pas de panique, c’est tout à fait normal. Courir lentement est loin d’être simple, et demande même un véritable effort. Cela donne parfois l’impression de courir avec le frein à main, ce peut être frustrant... C’est un mal pour un bien, et cela a un aspect bien positif ; les progrès sont visibles très rapidement.
Si le seul moyen de ne pas vous essouffler est d’arrêter de courir, n’ayez pas honte de marcher. C’est parfaitement normal au début. Dans ce cas alternez marche et course, au moins lors de vos premières séances. Vous verrez que rapidement, vous serez capable de courir plus longtemps sans vous essouffler, et bientôt vous pourrez courir lentement, sans interruption, en endurance fondamentale.
À vos baskets !